mercredi 28 avril 2010

Il faut remettre les pendules à l'heure !

Bon ok, l'article précédent était à prendre avec ironie biensûr ! Sauf pour le camion évidemment, qui est, quant à lui, bien en peine, ou bien en panne (au choix...).
Donc, nous sommes bien un peu coincés mais dans de bonnes conditions... pour l'instant, parce que nous devons quitter notre hôtel***. Et oui, ce soir nous dormirons certainement, pour la première fois de notre vie dans un... garage ! Woahouuu!!! Enfin nous réalisons notre REVE !

Les pendules étant remises à ce niveau, il faut également les remettre en ce qui concerne les préjugés roumains et bulgares... Bon, on doit vous avouez qu'on en avait pas mal, mais il faut admettre qu'on était loin de la réalité. Tous les clichés ne sont pas totalement faux, relativisons. En ce qui concerne la Bulgarie, nous l'avons traversée rapidement mais force est de constater que ce n'est pas aussi en retard que ça ! Au contraire, apparemment les bulgares sont ferus des nouvelles technologies (rappelons, qu'ils ont inventé le 1er ordi...)

Quant aux roumains, ils sont plutôt accueillants, tout du moins dépannants... En témoigne, la rencontre d'une ancienne prof de français (roumaine bien entendu) qui nous a aimablement aidé dans les démarches auprès du garagiste. Merci encore Marina.

Enfin, il faut signaler qu'il y a une Roumanie à deux vitesses. Je m'explique. D'une part, il y a les campagnes qui sont assez proches de l'image que l'on peut avoir a priori : routes secondaires dont les autruches en ont fait leur nidification (...), petits champs labourés à l'ancienne (pas tous !), meules de foin trad', habits d'une autre époque, maisons un peu défraichies, et évidemment, les célèbres charettes roumaines... bref, un retour aux sources ! Et d'autre part, des villes occidentalisées, avec centres commerciaux, voitures et batiments modernes, fashions victimes (...), bref, un mélange qui nous rappelle l'Ouest !

En sommes, la Roumanie nous a surpris... à tous les points de vue !

Ciao-cescu !
S-)

mardi 27 avril 2010

Délocalisation subie...

En Roumanie, n'y va pas qui veut...


Il faut être bien équipé, ou alors on vous désosse...

on vous refourgue une bonne voiture de là-bas (Dacia 1100 de 1927)


et on vous emmène dans le meilleur hotel de la région... 3 étoiles...



PS : tout mauvais commentaire sera censuré par les autorités roumaines !

Istanbul, une ville Cosmoti(n)ople

Byzance, Constantinople, Istanbul, que de noms différents pour ce petit village - de seulement 12 millions d’habitants – à cheval sur deux continents (Europe et Asie)…


Blonds aux yeux bleus, châtains aux yeux verts, bruns aux yeux marrons, peau blanche, peau mate, peau noir, peau jaune, peau au lait, voilé ou non, bourca ou casquette « Nike », musulman, juifs, chrétiens, athées… tradition et modernité se mélangent facilement dans cette ville où la diversité est importante. C’est dans celle-ci que nous avons passé quelques jours durant lesquelles le quartier de Sultanamet (sa Mosquée Bleue, son Eglise-Mosquée Sainte-Sophie, son Hippodrome…), les nombreux minarets -desquels on peu y entendre (5 fois par jours) les muezzins faire l’appel à la prière (beau et impressionnant)- et les transports en commun (à plus de 4h aller-retour du camping !) n’eurent plus de secret pour nous.





Le Bazar Egyptien épicé, le Grand Bazar (la « Foire Fouille » de la Turquie) - avec ses 400 boutiques et ses 600 rabatteurs - furent parcourus de fond en comble à la recherche de la « perle rare » qui, bien sur, se marchande. On y trouve de tout, du tapis au tee-shirt Adidas (faux, car à 5 euros l’unité, faut pas charrier !), de la derbouka aux babouches ! Un dédale de rues sous un marché couvert qui permet de soulager son… portefeuille ! De bonnes à faire sont affaires et ça vaut le coup, cela fait parti du « folklore » !





Les commerçants sont des voleurs ? Non, pas vraiment ils gagnent juste leurs vies, cependant il ne faut pas être trop naïfs, c’est tout. Nous avons juste fait les vrais touristes en marchandant quelques achats, mais aussi en « testant » un plus-ou-moins guide pour aller aux bains turcs, je vous laisse deviner la suite…

Cette ville entendue sur plus de 100 kms, scindée par le Bosphore, est donc à voir tout simplement !



Comme l’écrit notre fidèle compagnon, qu’est le Guide du Routard : « Ici se termine l’Europe, là-bas où commence l’Asie »…
E.

lundi 26 avril 2010

Parce que les images sont plus parlantes que des palabres interminables : bilan de la Grèce
















Le coup de « Grèce » ;-)



Au commencement il y avait deux créateurs : Erotienne et Gaïamon. Un matin, ne sachant que faire, ils engendrèrent – par le fait d’incatations et de mantras dont seuls les Anciens connaissent la signification – quelques divinités primordiales. Parmi elles, Granola (déesse de la farine et du blé), Alza (celle de la levure), Béreta ( ?), et Fourgonos (dieu du voyage et de la route). Gaïamon et Erotienne, inspirés par leur création divine, les utilisèrent à leur fin ; notamment à travers la découverte de leur monde… C’est ainsi qu’Alza et Granola fusionnèrent au profit de Baguepi, Bereta se métamorphosa en un obscur chapeau plat et Fourgonos en un carrosse polyvalent !
Aussi, de leur divine volonté naquirent une suite d’Allégorie bien connues… L’Allégorie de la Taverne, l’Errance, le Farniente, le Chemin. Les premières colonnes de cette aventure étaient posées…


S’en suit, un dédale de rebondissement dont seul Hésiode en connaît les détails. Cependant, quelques fragments sont parvenus jusqu'à nous à travers la tradition orale. En effet, Gaïamon et Erotienne se réfugièrent dans une montagne sacrée : le Mont Olympe ! Au dessus des nuages ils purent ainsi rayonner de toute leur spiritualité, avec comme symbole 5 bérets entrecroisés de différentes couleurs (…?). Etendant leur hégémonie, de nombreux rites furent célébrés en leur honneur : le « iconobéret » qui consiste à exhiber un chapeau traditionnel, le killmiche, sacrifice d’une baguette de pain, le skypage, discussion avec l’Au-delà. Tous ces rites furent consignés dans une œuvre d’Homère, l’Iliade et les bérets, narrant leurs épiques aventures…


Aujourd’hui, à travers les fouilles archéologiques, les chercheurs reconstituent le puzzle de cette fabuleuse histoire… Cependant, la difficulté réside dans le fait que ces Dieux se sont dé sédentarisés, et ont, au cours du temps, influencés bon nombre de civilisations -Crétoise, Mycénienne, Hellénistique, Romaine, Bizantine, Ottomane... La vraie question qui se pose à l’heure actuelle est la suivante : mais où en sont-ils ?




S. ;-)

mercredi 14 avril 2010

"A(hhh) - thènes" bien ça la Grèce?!



Marie : "Tiens, Emilie, et si on allait faire un tour à Athènes ce week-end ?"
Emilie : "Mouais, ça nous changerait..."
Au même moment, à quelques kms :
Etienne : "ce serait quand même bien si les filles pouvaient nous rejoindre, nan ?"
Simon : "Mouais, ça nous changerait..."
Et paf, tout le monde se retrouve à l'aéroport d'Athènes, comme par magie... "magie, magie, et vos idées ont du génie". Première étape : un site antique non loin de la mer, turquoise il paraît ! Enfin, arrivés sur les lieux il s'agit plus de deux colonnes qui se battent en duel... en plus c'était fermé... Petit promenande, quelques bisous, et hop, en camion...pour la plage ! où nous avons admiré un beau couché de soleil... dans notre dos !
le retour vers le camping fût, comment dire, plus chaotique. Mais si on prend le bon coté des choses, nous avons visité en profondeur Kifissia, la ville où se situait le camping.



Le lendemain, Athènes était à nous. Métro, Acropole, théatres, odéons, Métro, cirques, quartiers vivants (comprenez touristiques), Metro, resto (!!), errance, puis apéro !!! Bref, une journée bien touristique mais antique à souhait !


Le dimanche, c'est ainsi soldé par un plan farniente dans une jolie et paisible crique...

Que du bonheur, surtout, accompagnés par deux déesses... déesses qui, par ailleurs, dûrent remonter aux cieux pour rejoindre leur eden quotidien !


S.